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Recul des ventes, mais pas de recul des prix en immobilier résidentiel

08 jan. 2022

Les ventes immobilières résidentielles ont reculé au Québec en décembre, mais cela n'a pas été accompagné d’une baisse de prix.

Les chiffres dévoilés par l'Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) indiquent que les ventes ont diminué de 18% en décembre comparativement à la même période en 2020 (7262 ventes contre 8883 l’année dernière).

Les prix médians des propriétés achetées, eux, ont suivi le chemin inverse avec une croissance de 20% pour les maisons unifamiliales et les copropriétés ainsi que de 12% pour les plex (immeubles de deux à cinq logements). Le prix médian payé pour une maison unifamiliale au Québec en décembre s'est arrêté à 395 000 $, alors qu’il était de 330 000 $ en 2020.

Les acheteurs ne doivent également pas hésiter très longtemps pour se procurer la maison désirée. Le délai moyen de vente pour la province est en chute libre, passant de 71 jours à seulement 46 jours. Il fallait faire encore plus vite en banlieue montréalaise: les délais moyens n’étaient que de 29 jours sur la Rive-Nord et de 28 sur la Rive-Sud.

 

Ralentissement relatif

Le ralentissement des ventes doit toutefois être contextualisé. L'année 2020 représentait un record à plusieurs chapitres pour les ventes, ce qui fait que même une baisse de l'activité en décembre 2021 a tout de même donné lieu à un bon nombre de transactions.

«L'activité transactionnelle a été soutenue durant le mois de décembre, bien qu’on note un recul de 19% des transactions par rapport à l'an dernier à la même période, explique dans un communiqué le directeur du Service de l'analyse du marché à l'APCIQ, Charles Brant. Ce repli est cohérent avec une baisse marquée des nouvelles inscriptions, et ce, toujours de façon plus importante en décembre.»

 

Taux hypothécaires

La croissance des prix de vente est soutenue par la relativement forte activité observée en décembre sur le marché immobilier résidentiel. Une partie de l’explication réside dans l’appréhension des acheteurs d'une montée des taux d’intérêt par la Banque centrale du Canada en 2022.

«Les acheteurs tentent de profiter de taux hypothécaires à des niveaux encore très bas avant leur remontée annoncée pour 2022, souligne Charles Brant. Ainsi, le déséquilibre toujours marqué du marché à la faveur des vendeurs continue de se manifester par une hausse sensible des prix en périphérie de l'île de Montréal, toutes catégories de propriétés confondues. Sur l'île toutefois, le niveau des prix des unifamiliales tend à plafonner depuis quelques mois, notamment dans les secteurs où les prix médians atteignent des niveaux inabordables pour une grande proportion des acheteurs potentiels, favorisant toujours les secteurs périphériques.»

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Désirée Till

Courtier immobilier résidentiel, commercial et terrains

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